Let's see what the Big Apple can do for its Freedom
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Now this is the American Dream! This is the American Dream! Le rêve américain... Tout le monde en a déjà entendu parler. Le seul problème, c'est qu'il faut se rendre à l'évidence. Chaque personne interprète cela à sa façon. Chacun se donne sa propre motivation, cherchant à atteindre son but. Dommage que les intentions de tous ne soient pas forcément les meilleures. New York. The "Big Apple", comme on dit. Une ville pleine de mixités sociales et ethniques, ou tous ont appris à se côtoyer. Evidemment, il est normal de vivre des hauts et des bas, mais cela n'enlève rien à la réputation de la ville. Connu à travers le monde pour ses quartiers, Time Square, Central Park ou encore la Statue de la Liberté, voilà un endroit qui en fait rêver plus d'un. Cependant ce que les gens voient depuis l'extérieur n'a rien à voir avec ce qui se passe en réalité...
Evénements
Les événements en cours seront affichés ici, afin de vous informer de ce qui se passe en ville!
Vous vous attendez sûrement à une nouvelle histoire concernant une gamine qui a mal vécu son enfance, ballotée entre différentes familles d'accueil ou totalement délaissée par sa famille. Et bien désolée de vous décevoir mais c'est pas vraiment mon cas. Enfin, je peux pas dire qu'il y a jamais eu de problèmes dans ma vie et que j'ai simplement décidé de devenir une chieuse parce que j'avais rien d'autre à faire de mes journées. Par où commencer?.. Bon déjà, dans ma fratrie on est trois. Enfin disons trois qui ont le même sang plus ou moins. D'abord y'a eu mon frère, qui a dix ans de plus que moi, Gianluca. Et il y a eu ensuite Paola, ma soeur de huit ans de plus que moi. Ils ont pas vraiment suivi les traces de la famille. Ah ouais parce que le truc dont je parle c'est que ma famille fait partie de la mafia. Enfin, ma mère, le père de Gianluca et puis le mien aussi. Je dis ça parce que le père de Gianni et Paola est mort parce qu'il a trahi le chef de la mafia. Il lui avait fait perdre une sacrée somme d'argent si j'ai bien compris. Et c'est ma mère qui l'a dénoncé. C'était pas vraiment un homme bien. Moi j'ai pas connu mon père. Il est mort peu de temps avant ma naissance. Accident de voiture à ce qu'on dit. Mais d'après ma soeur, Paola, ce serait une famille rivale qui aurait causé sa mort. En soit, le résultat est le meme. Vous l'aurez compris, c'est moi la plus jeune. J'ai dix ans de moins que mon frère et huit de moins que ma soeur. Autant dire que l'écart était assez important pour qu'il n'y ait pas vraiment de lien qui se crée entre eux et moi. D'autant plus qu'en réalité je ne suis que leur demie-soeur. C'est pour ça que je m'estime plus qu'heureuse que ma mère ait décidé d'accueillir Jezebel à la maison à l'époque. A mes yeux c'est ma seule et unique soeur. Pas de Gianluca, pas de Paola. Juste Jez. Le soucis c'est que depuis toute petite j'ai toujours été du genre à m'attirer des ennuis. Non pas parce que je voulais attirer l'attention sur moi mais plus parce que je suis du genre naïve malgré moi.
Faire le mur n'a jamais vraiment été difficile vu à quel point je suis forte pour disparaître. Il me suffit de grimper sur un toit et de passer de l'un à l'autre jusqu'à être hors de portée de vue de ceux que je veux éviter. En l’occurrence ce soir c'était ma famille. J'avais rendez-vous avec un groupe de potes que je m'étais fait en revendant une ou deux fois de la came. J'ai jamais vraiment touché à la drogue moi. Enfin à part la clope. J'ai commencé à 13 ans, mais pour l'instant personne n'a jamais remarqué. En même temps, il faudrait qu'ils pensent à regarder dans les caissons des volets à l'extérieur de la maison pour trouver mes clopes, ou qu'ils soulèvent certaines tuiles des maisons voisines... Du coup autant dire que je risque pas grand chose pour le moment. Enfin bref. Ce soir, c'était censé être une soirée comme toutes les autres. Moi, un groupe de mecs, de la bière, des clopes et des bons délires autour d'un feu allumé avec des cartons à pizza. Mais j'avais absolument pas prévu que les choses se déroulent de la façon dont elles se sont déroulées finalement...
Au début je m'étais dit que j'allais faire comme tout le monde. Que j'allais pas être la seule du groupe à pas planer alors que tous les autres étaient totalement défoncés. Du coup je me suis laissée avoir et j'ai fini par en prendre aussi. La drogue, l'alcool... Au début c'était cool, je me sentais bien. Puis certains mecs ont fini par sortir des verres et des bouteilles de vodka et de whisky. Là ça a dérapé... Au fil des verres j'ai commencé à me sentir mal. Puis j'ai été comme... assommée. En fait j'étais là sans l'être. Consciente de ce qui se passait autour de moi mais incapable de faire quoi que ce soit. Comme prisonnière de mon corps. C'est la raison pour laquelle je n'ai rien pu empêcher. Au début ça avait commencé avec un jeu de la bouteille quand j'étais encore plus ou moins maîtresse de mes actions, et ils se battaient presque pour pouvoir m'embrasser. Puis ça a fini par les mecs qui se mettent à poil... Qui me déshabillent sans me demander mon avis... Et j'imagine que vous pouvez facilement deviner la suite... Comme je l'ai dit, j'étais bien incapable de protester même si j'avais l'impression de hurler dans ma tête sans que personne ne m'entende. Comme si j'étais piégée à m'égosiller dans une pièce insonorisée. J'entendais mon téléphone sonner pendant qu'ils me passaient dessus l'un après l'autre... Mais j'étais bien incapable de bouger et de décrocher. J'arrivais à peine à distinguer le nom de l'appelant qui s'affichait sur l'écran... Jez... En mon fort intérieur, j'étais en train de prier pour qu'elle me trouve. Pour qu'elle vienne me sauver... Qu'elle me sorte de cet enfer dans lequel je m'étais mise moi-même. Une fois qu'ils eurent terminé de tous tirer leur coup, ils me laissèrent sur le tas de fringues qui avait servi de lit pendant la dernière heure ou demie-heure. A vrai dire je n'avais pas la moindre idée de combien de temps s'était passé. Mais à mes yeux c'était comme une éternité. Ils retournèrent près du feu, me laissant là alors que je commençais à peine à retrouver ma voix même si j'étais bien incapable de bouger.
Vous êtes-vous déjà demandé ce que cela faisait d'être mort? Allez, soyez honnêtes, on s'est déjà tous posé la question. C'est dans la nature humaine de savoir ce qui nous attend. On a peur du futur, peur de l'inconnu. Et la mort, c'est la plus grande des inconnues qui se trouve dans l'équation de notre pauvre existance. Si je me suis déjà demandé ce que cela pouvait faire de mourir? Bien sûr que oui. Oui, malgré mon jeune âge je me suis déjà posé la question. En même temps, regardez ma vie... Fille d'une famille mafieuse, macaque qui passe sa vie sur les toîts et qui en prime se drogue. Non franchement, venez pas me dire que ça vous surprend comme tableau. Quoi qu'il en soit, j'aurais préféré ne jamais ressentir ça. Parce que si c'est pareil quand on meurt, et bien je peux dire sans mentir que j'ai peur de la mort. Je ne le montrerai pas forcément ou bien je ne le crierai pas sur tous les toits pour éviter de me faire descendre trop rapidement, mais j'en ai peur. Être prisonnière de son propre corps, avoir conscience de ce qu'il se passe mais ne jamais pouvoir rien faire contre ça... Je crois que c'est la pire des sensations qui existent. Encore pire que ce que peut faire à votre amour propre le fait que trois hommes vous violent avec la plus grande fierté du monde. Aidez-moi... J'ai envie de hurler, de me débattre, de m'enfuir à toute vitesse sans même prendre le temps de ramasser mes affaires. De grimper sur un toit, de m'éloigner et de me mettre hors de portée de cette bande de porcs. S'il existe un moyen d'oublier, que quelqu'un me dise ce que c'est. S'il y a un moyen de remonter le temps, et bien que l'on me donne ce moyen. Je serais prête à tout pour ne jamais me souvenir de cette soirée. Ne jamais avoir commis cette erreur. Et pourtant... Mais alors que je commençais à abandonner lentement, me laissant sombrer dans le sommeil intense qui me submergeait depuis quelques temps déjà, une voix me tira de ma léthargie. Ou tout du moins me fit revenir ne serait-ce qu'un peu à moi. A une vitesse qui me paraissait folle mais qui devait sembler on ne peut plus normal pour le reste du monde, je clignais des yeux. Puis avant même que je ne puisse faire quoi que ce soit, une scène des plus macabres se déroula devant moi. Jezebel, qui était réellement là devant moi et non une quelconque hallucination, venait d'abattre mes agresseurs. Le temps que je ne me rende compte de ce qui se passait, tout était déjà fini. Une douce chaleur vint entourer ma main bien rapidement, et sans même que je ne le remarque je rendis cette étreinte de ma main glacée. Je serrais cette main que je sentais dans la mienne. Parce que je savais que c'était elle.
Jez... Pardon...
Une voix faible et éraillée était sortie d'entre mes lèvres. Porteuse de beaucoup de choses, démonstratrice de ce que j'avais pu vivre. De ma peur, de ma douleur, de mes regrets. De ma honte aussi. Mais malgré tout ça je ne pouvais pas me résoudre à la lâcher. J'avais besoin d'elle. Maintenant plus que jamais. Rassemblant toutes les forces dont je semblais disposer sur l'instant, je me redressais avec peu d'assurance avant de me blottir contre ma soeur. Des sanglots secouaient mes épaules, recouvertes comme le reste de mon corps de chair de poule. Et d'hématomes. De coupures aussi par endroits. Un squat n'est définitivement pas le meilleur endroit pour s'allonger... Encore moins pour ce qui s'était passé ici. Mais alors que lentement la chaleur corporelle de ma grande soeur me réchauffait, j'avais l'impression que peu à peu je retrouvais mes esprits. Je reprenais possession de mon corps et de mes facultés. Malheureusement la douleur montait également en flèche. Malgré tout ça, je me sentais enfin en sécurité.